samedi 2 novembre 2019

Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, le 2 novembre

dessiné par René Grégoire, gravé par Jules Piel

Fondateur du journal l'humanité et assassiné en 1914.

Depuis le début du 21° siècle, ce sont plus de 1000 journalistes qui ont été tués parce qu’ils tentaient d'informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins. L'inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d'Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006. Plus grave encore, à peine 10% des crimes commis contre des professionnels des médias ont abouti à une condamnation de leurs auteurs. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes. Alors, dans ces conditions, pourquoi décréter une journée internationale ? Elle aurait pu concourir dans la catégorie du "plus long intitulé pour une journée internationale", mais elle est tout à fait sérieuse et tout à fait officielle puisque décrétée par l'assemblée générale de l'ONU en 2013.

La volonté de l'ONU est claire: promouvoir un environnement qui permette aux journalistes d'effectuer leur travail en toute indépendance et sans ingérence de la part des autorités.

« Lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix. Si nous ne parvenons pas à les protéger, il nous sera extrêmement difficile de rester informés et de contribuer à la prise de décisions. Si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail en toute sécurité, le monde de demain sera marqué par la confusion et la désinformation. »
 António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

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